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samedi 16 mai 2015

BB King : la note ultime

Le guitariste américain B.B. King, légende du blues et source d'inspiration pour de nombreux musiciens, s'est éteint à l'âge de 89 ans. Il avait été hospitalisé au début du mois à Las Vegas à la suite de problèmes de déshydratation. B.B. King, de son vrai nom Riley B. King, était considéré comme l'un des plus grands guitaristes de tous les temps. Avec plus de 50 albums à son actif, il est notamment célèbre pour des tubes devenus des classiques comme "Three O'Clock Blues", "The Thrill is Gone" ou "Rock me baby". La légende du blues avait tenu à continuer ses tournées jusqu'à la fin de l'année dernière. Mais il avait été pris d'un malaise en octobre pendant un concert pour cause d'épuisement et de déshydratation, ce qui avait entraîné l'annulation du reste de sa dernière tournée. Depuis quelques mois, B.B. King, diabétique, souffrait de graves problèmes de santé. Début mai, il avait annoncé qu'il recevait des soins médicaux à domicile dans sa résidence de Las Vegas. A l'annonce de sa mort, les hommages de musiciens qu'il a inspirés se sont multipliés. "B.B., n'importe qui pourrait jouer des milliers de notes et ne pas pouvoir exprimer ce que tu disais en une seule. Repose en paix", a écrit le chanteur guitariste Lenny Kravitz sur Twitter. "Repose en paix B.B. King, l'un des meilleurs guitaristes de blues, peut-être le meilleur. Il pouvait plus faire en une seule note que n'importe qui", a twitté le chanteur canadien Bryan Adams.

lundi 11 mai 2015

Rita H., la star idéale

Comment évoquer le cinéma des années 40 sans citer Rita Hayworth ? Immortalisée dans Gilda et La Dame de Shanghai, elle restera comme l’un des plus grandes actrices de son temps. Elle incarne la femme idéale, la beauté en noir et blanc. Elle devient à la fois mythe, icône, femme fatale, dominant le cinéma d’un autre âge. Rita Hayworth est une star totale : son extraordinaire beauté et sa sensualité exacerbée catalysent le mythe. Danseuse racée, actrice solaire, Rita Hayworth fit naître un engouement idolâtre : à Hollywood, elle était surnommée "la déesse de l’amour" (The Love Goddess). Mais son mythe recèle plusieurs paradoxes. Tout d’abord, son érotisme provocant ne déclencha pas les foudres d’une censure pourtant aux aguets. A quoi on peut ajouter que Rita Hayworth, hissée haut dans l’Olympe des stars, fut toutefois placée bien bas sur le plan de la moralité. Le cinéma l’envisagea en chorus girl, en gitane perverse ou en ex-prostituée… Rita est une fille de mauvaise vie qui se livre facilement et qui corrompt ceux qui la touchent : Ève, la femme éternelle. la vedette par excellence. Le glamour incarné. La Star majuscule.