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dimanche 2 décembre 2018

Le Monde selon Guitry

Prolifique et brillant dramaturge, écrivain, scénariste et cinéaste, Sacha Guitry a dominé son temps par ses dialogues et ses célèbres aphorismes. Son oeuvre reste un bréviaire pour qui veut briller dans les dîners ou clore un discours par un mot d’esprit ! De sa plume au scalpel, Guitry gratte la psychologie, le couple ou la vie en société pour en tirer bons mots ou sagesses cruelles. Car le monde de Sacha Guitry, c’est un passé glorieux, un certain art de vivre mais c’est avant tout l’homme... et surtout la femme ! Les qualités, les vices, les charmes, les horreurs, l’intangible comme l’éphémère, l’éternel féminin ou le mortel masculin, la morale comme l’instinct : tout passe sur le divan du docteur Guitry – un divan convertible en lit, bien sûr. Homme de plume et amoureux du théâtre, Christophe Barbier nous emmène pour un savoureux voyage dans l’univers de celui qui semble avoir dédié sa vie à l’esprit français. « 21 février 1945 : j’ai cinquante-dix ans. » « J’ai déchiré le testament que je venais d’écrire. Il faisait tant d’heureux que j’en serais arrivé à me tuer pour ne pas trop les faire attendre. » « Je conviendrais bien volontiers que les femmes nous sont supérieures, si cela pouvait les dissuader de se prétendre nos égales.» (éd.Tallandier)

lundi 26 novembre 2018

Charly Mottet à Font-Romeu

Je ne me souviens plus précisément de la date à laquelle cette photo a été prise. Je me rappelle seulement qu'elle a été prise à Font-Romeo. Était-ce à l'occasion d'un stage de l'équpe RMO ? Ou lors du Grand Prix Cycliste Midi Libre 1989 dont notre champion s'était adjugé le prologue, avant de terminer quatrième au général ? Je sais aussi qu'il était très abordable et sympathique avec les journalistes. Mes proches m'ont toujours dit que l'admiration se lisait dans mes yeu "comme si tu le couvais du regard ".

lundi 29 octobre 2018

Nougaro collector

C'était le temps où les pochettes de disque s'apparentaient souvent à des œuvres d'art. En 1962, celle du premier album de Claude Nougaro ne dérogeait pas à la qualité esthétique. Au premier plan, une moitié de son visage de beau ténébreux se détache sur une épure de portrait féminin, non signée mais dont il est probablement l'auteur, lui qui avait aussi le don de dessiner à main levée, dans un style proche de Cocteau et de Picasso. Le contenu de la pochette - un 33 tours 1/3 double face, format trop tôt périmé, accessible alors à mes modestes économies - a valeur de joyau. Neuf titres et non des moindres : Le cinéma, Les Don Juan, Ou, La chanson, Une petite fille, Le jazz et la java, Le Paradis, Le rouge et le noir, Tout feu tout femme. Un condensé de l'univers nougarien, de sa thématique, de sa rythmique. Le grand Nougaro perçait déjà sous le jeune Claude Au verso, en noir et blanc sur fond parme, l'autre moitié du visage borde deux textes. Le premier, anonyme, précise : «Les neuf enregistrements présentés sur cet album ont nécessité de nombreuses séances de mise au point en studio. Autour de Claude Nougaro et de Michel Legrand au piano étaient réunis : Eddie Louiss à l'orgue, Christian Garros et Gus Wallez à la batterie, Guy Petersen à la basse, Emile Serré (tumba percussion). Aucun des érrangements n'étant écrit à l'avance l'improvisation à joué à 100%.» Le second texte est le fac-similé d'une lettre manuscrite signée Jacques Audiberti. Une préface visionnaire trempée dans l'encre de l'amitié et de l'admiration sincères. Depuis, on n'a rien écrit de mieux, me semble-t-il, sur Nougaro. Je cite intégralement : «Victor Hugo aimait le jazz. Peut-être. Qui sait ? Mais il ne le connaissait pas. Quand je dis Victor Hugo, je veux dire un poète épris de poésie efficace et de rimes dans le mille. Ce poète, c'est Claude Nougaro. Il connaît la musique. Il peut donner aux mots une résonance concrète non encore entendue chez les poètes de papier. La matière même des mots joue par elle-même, parallèlement au texte qui garde sa clarté. Le "i" du mot "paradis", terrible cri de la trompette de l'archange, et le "a" du mot "cinéma", long comme un film, accomplissent le rêve des syllabes vivantes. La phrase se métamorphose et se dédouble en batterie de jazz sollicitant les nerfs au nom des tam-tam et des moteurs d'aujourd'hui. Le poète d'antan n'était pas tout à fait mort. Avec le taureau Nougaro, le poète, celui qui sait écrire, débouche en force dans la noire arène du disque, afin que, de nouveau, retentissent la nuit, la femme, les chambres, la pluie, la femme surtout, hors du lit desséché des livres.» Pas plus que les chansons du jeune «motsicien», ces lignes n'ont pris une ride. Intuitivement, leur auteur pressentait la dimension de l'œuvre à venir.

vendredi 19 octobre 2018

Oui, les anges existent

Les anges ne sont ni mythiques, ni imaginaires et n’appartiennent pas au monde des rêves ou des fables. Au contraire, ils sont partie prenante de l’action de Dieu dans le monde et dans l’histoire de chaque homme. Bien réels, ils nous assistent constamment, si nous n’oublions pas de les invoquer dans la prière. Sous forme de questionsréponses, ce livre est attractif et simple : il nous aide donc à mieux comprendre la présence et l’action des esprits célestes. Dans une époque troublée telle que la nôtre, il est bien nécessaire de savoir discerner entre les bons et les mauvais anges, pour éviter erreurs et pièges. À la fin de l’ouvrage, des prières et des textes aident le lecteur à fortifier sa foi et son espérance. Que le monde angélique nous apporte un peu de la joie du Ciel sur la terre ! « Une Église qui ne ferait pas l’expérience spirituelle des anges, ne serait pas l’Église de Dieu » (Cardinal Etchegaray)

lundi 13 août 2018

Inoubliable Stan Ockers

J'avais 13 ans et ce jour d'octobre j'ai pleuré en apprenant la mort accidentelle de l'un de mes champions préférés. Il s'appelait Stan Ockers. Aussitôt, le collégien que j'étais a pris sa plume pour envoyer une lettre de condoléances à sa famille. Je ne m'attendais pas à une réponse et pourtant elle me parvint sous forme de ce faire-part de deuil accompagné d'un mot de remerciement. Aujourd'hui, près de 62 ans plus tard, j'ai retrouvé cette carte qui suscite toujours chez moi une vive émotion.


 Biographie de Stan Ockersll termine deuxième du Tour de France en 1950 et en 1952 et remporte le classement par points du Tour de France en 1955 et 1956. En 1955, il remporte la Flèche wallonne, Liège-Bastogne-Liège ainsi que le championnat du monde à Frascati, près de Rome (Italie). Le 29 septembre 1956, il fait une violente chute sur la piste du Palais des sports (Sportpaleis) d’Anvers et meurt le 1er octobre des suites de ses blessures. En Belgique, cette mort tragique déclenche en quelque sorte un deuil national, et Eddy Merckx, alors âgé de 11 ans, et grand admirateur de Stan Ockers, en est très affecté.
En 1957 est érigé en son honneur un monument commémoratif dans la localité ardennaise de Gomzé-Andoumont (entité de Sprimont), le long de la côte des Forges, sur le parcours habituel de la course Liège-Bastogne-Liège. À l’occasion du cinquantième anniversaire de sa mort est apposée dans sa commune natale de Borgerhout (aujourd’hui dans la commune d’Anvers) une plaque commémorative dans la rue qui porte son nom, la Stan Ockersstraat.
Il est inhumé à Borgerhout.. (Source Wikipedia)

vendredi 27 juillet 2018

Une visite de Jan Janssen

Il y a quelques années, mon ami Hubert Ferrer, vainqueur du Grand Prix de Plouay 1960, m'a fait la surprise de venir dans mon bureau de Perpignan accompagné de Jan Janssen. Le très sympathique lauréat du Tour de France 1968 apprécie cette région qui l'a vu s'illustrer notamment sur le Grand Prix Midi Libre.